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Rédigé à 13:32 dans ledessin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La semaine dernière nous discutions d'une Russie qui, contrairement à la vision européenne, se sent faible et agressée de toutes parts. Une étude de Dmitri Trenin* découverte ce matin sur le site de l'Institut d'Etudes Stratégiques du Collège de Guerre Militaire Américain, vient appuyer cette assertion.
Le document complet (en anglais) est disponible au pied de cet article, il présente l'avantage d'offrir les points de vue à la fois de Moscou et de Washington sur les intérêts et méfiances que chacun entretient vis à vis de l'autre.
Je vous en propose ici les extraits traduits qui étayent cette thèse d'une peur des élites gouvernementales russes vis à vis de l'extérieur et qui justifient donc en creux la nécessité d'une approche européenne fondée sur le respect et la confiance réciproques.
[Les hommes en charge de la politique stratégique Russe n'ont pas d'idéologie. Néanmoins ils respectent ce qu'ils considèrent être les règles de la realpolitik.]
[La principale inquiétude de la Russie concerne la politique extérieure et de sécurité des Etats-Unis]
[Depuis 2000, les Etats-Unis ont établi des bases en Roumanie, Bulgarie et en Asie Centrale, envoyé du personnel pour entrainer et équiper l'armée géorgiene et se sont régulièrement entrainés avec les forces Ukrainienes en Crimée et en Ukraine Orientale. Un élargissement supplémentaire de l'O.T.A.N., surtout s'il inclue la Géorgie et l'Ukraine, serait regardée par les leaders militaires et politiques russes comme une provocation évidente.]
[Depuis le milieu des années 90, les stratèges russes ont pris note de la propension US à utiliser une force militaire massive pour atteindre leurs objectifs politiques décisifs. Les bombardements des Etats-Unis et de l'O.T.A.N. Sur les serbes de Bosnie a marqué de début de tendance, la guerre aérienne de l'organisation Atlantique contre la Yougoslavie au-dessus du Kosovo a été un momment critique et l'invasion de l'Irak a confirmé cette politique.]
[Moscou a également réalisé que le Conseil des Nations Unies (ONU), ou elle dispose d'un véto, et même l'O.T.A.N., au sein duquel plusieurs pays remettent en cause les politiques états-uniennes, ne représentaient plus vraiement une contrainte pour Washington. ]
[Moscou a remarqué le dédain américain envers les accords de contrôle de l'armement. Le retrait opéré par l'administration de George Bush du traité antimissiles A.B.M. et son refus initial de poursuivre la réduction des armes stratégiques ont été interprétés comme symbolisant le désir US de repousser toute contrainte.]
[Les russes croient que les Etats-Unis pourraient utiliser leur faiblesse (celle des russes) à leur avantage. L'élargissement de l'O.T.A.N. Et le destin du traité sur les Armes Conventionnelles en Europe (C.F.E.) sont cités comme exemples.²]
[Les stratèges russes pensent que l'Union Européenne continuera d'avoir une politique incohérente dans les temps qui viennent et ne la considèrent pas comme un facteur stratégique en Europe.]
[Les russes ont conclu que la promotion de la démocratie ne porte pas les démocrates au pouvoir, mais peut aider les radicaux islamites à renverser les régimes autoritaires historiques et provoquer des déstabilisations.]
Etude publiée en Novembre 2007
*Dmitri Trenin a servi dans les armées soviétiques puis russes. Il est membre de la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale (Carnegie Endowment for International Peace), think tank (fondation de recherche) très influent à Washington.
²Vladimir Poutine vient de confirmer le retrait, temporaire pour le momment, de la Russie du traité F.C.E..
Rédigé à 02:41 dans géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L'honneur
d'inaugurer cette nouvelle rubrique "lacitation" revient à Zbigniew
Brzesinski. Bien que ne partage pas toutes ses opinions ou analyses, j'ai beaucoup d'admiration pour l'auteur du "Grand
échiquier". Cet
ancien conseiller de Jimmy Carter offre une vision du monde à long terme (c'est
rare) basée sur un profond réalisme et une réelle compréhension de l'histoire
et des peuples (c'est encore plus rare à Washington).
Lors d'une interview au
Nouvel Observateur, en 1998, Z.B. reconnaissait que les services secrets
américains « ont commencé à aider les moudjahidine afghans six mois avant
l’intervention soviétique », ce point d’histoire est essentiel pour
comprendre l’évolution du terrorisme islamiste actuel. Mais ce qui, à l'heure du prétendu "choc des civilisations", résonne le
plus à mon sens est cette phrase :
"Il
faudrait, dit-on, que l’Occident ait une politique globale à l’égard de
l’islamisme. C’est stupide : il n’y a pas d’islamisme global. Regardons
l’islam de manière rationnelle et non démagogique ou émotionnelle. C’est la
première religion du monde avec 1,5 milliard de fidèles. Mais qu’y a-t-il de
commun entre l’Arabie Saoudite fondamentaliste, le Maroc modéré, le Pakistan
militariste, l’Egypte pro-occidentale ou l’Asie centrale sécularisée ?
Rien de plus que ce qui unit les pays de la chrétienté..."
Rédigé à 17:12 dans lacitation | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Cette doctrine, inspirée des opérations qui ont eu lieu depuis quinze ans, me paraît être à courte vue. J’ai eu récemment la chance de pouvoir en débattre avec des officiers du Centre des Hautes Etudes Militaires (Chem), qui sont nombreux à partager mes interrogations.
Pour nourrir la réflexion, voici un extrait de "Mes jeunes années" de Winston Churchill, récemment réédité dans l’excellente collection Texto. Le futur Premier ministre britannique y raconte son entrée à Sandhurst, en 1893 et l’état d’esprit qui regnait alors dans les cercles militaires. Avec tout l’humour anglais qu’on lui connait.
"C’était si navrant que l’âge des guerres entre nations civilisées fût à jamais périmé ! Si seulement nous avions vécu cent ans plus tôt, quel bon temps nous aurions eu ! Imaginez un peu : avoir dix-neuf ans en 1793, avec plus de vingt de guerre contre Napoléon devant soi ! Mais tout cela était fini. L’armée britannique n’avait jamais tiré sur des troupes blanches depuis la Crimée, et maintenant que le monde devenait si raisonnable et si pacifique - et si démocratique aussi - les grands jours étaient passés. Par bonheur, toutefois, il y avait encore des sauvages et des populations barbares. Il y avait les Zoulous et les Afghans, ainsi que les derviches du Soudan. Certains d’entre eux, pourvus qu’ils fussent bien disposés, pourraient bien s’agiter un jour".
En 1914, les camarades de promotion de Winston Churchill n’avaient que quarante ans..."
Rédigé à 00:07 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Il n’y a pas pire aveugle
que celui qui ne veut pas voir voilà un dicton qui sied à ravir à John R.
Bolton , ancien ambassadeur des
Etats-Unis auprès de l’O.N.U. qui publiera le mois prochain « Une
reddition inenvisageable » (Surrender Is Not an Option: Defending America
at the United Nations and Abroad).
Ce livre témoigne, entre
autres, des coulisses de la lutte interne à la maison blanche en 2003-2004 au
sujet de l’attitude à adopter à propos de l’Iran et de sa volonté d’acquérir la
bombe.
Bolton avait alors fait tout son possible pour contrecarrer la volonté de Colin
Powell, alors Secrétaire d’Etat, de se rapprocher des positions européennes sur
le sujet qui consistaient à offrir un « deal » à l’Iran : arrêt
du programme militaire contre une aide au développement du programme nucléaire
civil.
J.R.B. déclare dans son
livre « j’étais choqué d’apprendre que Powell, lors d’un diner des
Ministres des Affaires Etrangères du G8 le 22 Septembre 2004, avait accepté
l’idée d’offrir des carottes à l’Iran. »
Bolton dit que, interrogeant
Powell, il n’a obtenu qu’une réponse vague mais a vu peu de temps après une
note européenne et une lettre canadienne confirmant sa proposition.
« Powell avait violé notre
politique historique vis-à-vis de l’Iran, s’était associé avec l’EU-3 (Composé
par la Grande-Bretagne la France et l’Allemagne, et proposant une solution
négociée au problème iranien) contre cette politique et avait presque endossé
les propositions de [John] Kerry à quelques semaines des élections. »
Bolton écrit « Avec d’autres j’ai déjoué le jeu de Powell. Je le savais
et il savait que je savais. »
Manque de chance pour
Bolton : les services de renseignements américains reconnaissaient hier
que l’Iran avait mis fin à son programme nucléaire militaire en 2003
Ce charmant personnage a
réussi la prouesse de se fâcher avec Bush Junior sous prétexte que
celui-ci ne mènerai pas une politique étrangère suffisamment dure.
Rédigé à 20:13 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Avec la contribution de www.lobofakes.com
Rédigé à 13:55 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Nous
sommes le 24 Août 2008, des feux d’artifices somptueux signalent la fin de la
cérémonie de clôture de la XXIXe olympiade. L’organisation a, comme prévu, été
sans faille. Les opposants et ouvriers pauvres ayant été cachés à l’intérieur
des terres pour la durée des jeux, les nombreux touristes présents ne garderont
de la capitale chinoise que l’image d’une ville moderne, propre et sûre ou le
moindre chauffeur de taxi sait se débrouiller avec quelques mots d’anglais.
De
l’autre côté du pacifique, à Los Angeles, ville des J.O. d’été 1984, une énième
émeute vient d’éclater dans le Watts. Un jeune noir, arrêté pour avoir volé une
bouteille de lait, a été tabassé par des policiers blancs qui n’avaient pas
supporté d’entendre le voleur s’écrier « en Chine au moins on mange à sa
faim ». Les voisins, témoins des mauvais traitements infligés au gamin
s’en sont spontanément pris aux forces de l’ordre et l’affrontement a dégénéré
en bataille de rue.
Depuis
le 5 Mars et le fameux Mercredi Noir les États-Unis sont embourbés dans la pire
récession de leur histoire. Déjà fin Février les marchés financiers avaient
failli plonger, inquiets qu’ils étaient de voir le dollar passer la barre
symbolique des $1,70/€ tandis que le pétrole franchissait les $150 au milieu d’un
hiver pourtant clément, l’annonce d’une baisse des taux de la Réserve Fédérale à
1,5% avait finalement sauvé Wall Street. Depuis Juillet 2007 et l’éclatement de
la « crise des subprimes » les banques avaient petit à petit révélé
l’ampleur des pertes astronomiques qu’elles subissaient sapant à chaque
révélation un peu plus le moral et la confiance des investisseurs. La
consommation avait pourtant bien résisté jusqu’aux fêtes de Noël grâce aux
remises exceptionnelles consenties par les chaines de grande distribution mais
dès le début du mois de janvier et les hausses de tarifs touchant tous les
secteurs, des transports au moka de chez Starbucks, la
population a commencé à comprendre qu’elle devrait se restreindre et la
consommation brutalement chuté.
Le
5 Mars dans la matinée, Moody’s, l’agence de notations a annoncé classer
« à vendre » l’ensemble des instituts financiers (à l’exception de
State Street Bank et de HSBC). Les traders ont alors tous cherché à se défaire
au plus vite de leurs titres dans ce secteur. Dès le début d’après-midi et
l’avertissement de Wall Mart sur des pertes au 1° trimestre, la peur des places
boursières s’est transformée en panique précipitant l’indice Dow Jones 13% en
dessous de son niveau de mardi. Les jours qui ont suivit n’ont été qu’un peu
moins terribles, fin Mars Wall Street avait perdu 38% !
Depuis
lors et jusqu’à ce 24 Août les États-Unis se sont enfoncés dans une terrible
récession, l’inflation a atteint 12,5% en rythme annuel, le prix des maisons a
baissé de 42%, le gallon d’essence coûte 6,5 dollars et le taux de chômage a
passé la barre des 12%, des millions d’américains expulsés de leur maison en
squattent d’autres dont les propriétaires ont subit le même sort.
L’image
d’une Chine flamboyante que les télés projettent pendant toute la durée des
Jeux Olympiques achève de convaincre nombre d’américains que leur pays n’est
plus la première puissance mondiale et beaucoup d’entre eux s’expatrient à
Shanghai et Shenzen ou Pékin a respectivement relocalisé citigroup et Ford
Motors Co., deux des nombreuses sociétés récemment achetées pour une bouchée de
pain.
Le
25 Août, des 1670 milliards de dollars de réserves monétaires qu’elle détient,
la Chine annonce en consacrer un quart à la recapitalisation de ses banques,
criblées de dettes douteuses. Un autre quart sera, sur les trois années qui
viennent, consacré à un gigantesque projet d’infrastructures essentiellement
dans le domaine social, hôpitaux, logements et écoles.
De
la moitié restante, soit plus de 800 milliards, le gouvernement
annonce en verser 45% à China Investement Bank, portant ainsi le trésor de
guerre de ce fond d’investissement, créé un an plus tôt, à 660 milliards de
dollars.
Le
26 Août un officiel déclare « nous consacreront une grande partie de cette
somme à l’acquisition de société états-uniennes structurellement viables mais
non concurrentielles lorsque situées à Chicago ou Dallas » confirmant
indirectement la rumeur selon laquelle le rythme des acquisitions de Pékin aux
USA pourrait s’accélérer.
La
veille, un autre membre influent du Parti avait affirmé « face à la
baisse des commandes américaines l’économie chinoise ne devrait pas souffrir
outre mesure grâce à ce nouveau plan d’investissement en infrastructures. Le
chômage par contre menace les ouvriers dans les industries affectées par les
exportations en baisse. » Au journaliste qui lui demandait ce qu’il
faudrait alors faire, le même politicien à répondu « importer des
emplois » avec aux lèvres un sourire qui en disait long…
Mi-Septembre Pékin révèle que sa politique de change a radicalement changé expliquant que, "les importations américaines s'effondrent et la demande intérieure augmente, le lien du reminbi au dollar ne se justifie plus".
Deux mois plus tard le gouvernement taiwanais tombait lors d’un coup d’état particulièrement sanglant et visiblement fomenté par le voisin chinois. Les États-Unis, empêtrés dans une crise qui de financière est devenue politique au moment des élections présidentielles, n’ont pas réagi. Nicolas Sarkozy a immédiatement appelé les dirigeants chinois se déclarant « heureux d’apprendre que le peuple chinois ne fait de nouveau plus qu’un »….
Rédigé à 21:50 dans géopolitique | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Je passe beaucoup de temps dans ce blog a remettre en cause les Etats-Unis et leur politique. Il me semblait important de mettre en avant l'Amérique éveillée, cette frange, de plus en plus nombreuse, du peuple américain qui ne boit plus le discours officiel, s'alarme de la politique de la peur et dénonce les manipulations de Washington.
Doonesbury n'est hélas pas traduit en français alors je m'y suis collé, pour en voir plus, c'est ici.
Rédigé à 03:08 dans ledessin | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
D’après Reuters, un rapport des services de
renseignement américains (National Intelligence Estimate, NIE) conclue que
l’Iran a arrêté son programme d’armement nucléaire à l’automne 2003.
Les mêmes services ont une «
confiance modérée » dans l’affirmation que l’Iran n’avait pas repris un tel
programme à la mi-2007 et que l’Iran ne disposera pas de suffisamment d’uranium
enrichi pour construire une bombe avant 2010-2015.
Par contre Téhéran
continuerai de développer des technologies pouvant mener à l’arme nucléaire. Ce
dernier point me paraît parfaitement naturel, en effet même si l’Iran n’a pas
choisi de se doter de la bombe, il ne peut exclure d’avoir à s’en doter très
rapidement si le pouvoir chez certains de ces voisins changeait de main ou
d’attitude. (Voir la note "Musharaf dangereusement vôtre" à ce sujet).
Toujours est il, et le rapport que nous citons est clair la dessus, ce n’est
pas l’option actuellement retenue par les mollahs.
Les administrations Bush et
Sarkozy qui prétendaient savoir que le programme iranien n’était pas uniquement
pacifique auront donc bien du mal désormais à nous expliquer la nécessité et
l’urgence d’une frappe militaire.
Rédigé à 21:56 dans géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Extraits de la colonne du jour du chroniqueur Paul Krugman du New York Times:
“What we are witnessing,” says Bill Gross
of the bond manager Pimco, “is essentially the breakdown of our modern-day
banking system, a complex of leveraged lending so hard to understand that
Federal Reserve Chairman Ben Bernanke required a face-to-face refresher course
from hedge fund managers in mid-August.”
« Ce que nous
voyons » dit Bill Goos, du gestionnaire d’obligations Pimco, « est
essentiellement l’écroulement de notre système bancaire moderne, un
complexe de prêts leviers si difficile à comprendre que Ben Bernanke, le
Président de la Réserve Fédérale, a demandé mi-Août un cours de mise à niveau
auprès des gérants de hedge funds (fonds de spéculation) ».
The freezing up of the financial markets
will, if it goes on much longer, lead to a severe reduction in overall lending,
causing business investment to go the way of home construction — and that will
mean a recession, possibly a nasty one.
Le gel des marches
financiers va, s’il dure beaucoup plus longtemps, entraîner une sévère
réduction du crédit en général, poussant l’investissement des entreprises dans
le même sens que la construction et cela signifie une récession,
éventuellement très dure.
In a direct sense, this collapse of trust has been caused by the bursting of the housing bubble. The run-up of home prices made even less sense than the dot-com bubble — I mean, there wasn’t even a glamorous new technology to justify claims that old rules no longer applied — but somehow financial markets accepted crazy home prices as the new normal. And when the bubble burst, a lot of investments that were labeled AAA turned out to be junk.
L’effondrement de la
confiance est directement due à l’explosion de la bulle immobilière. L’expansion
des prix avait encore moins de sens que la bulle internet, ce que je veux
dire est qu’il n’y avait même pas une nouvelle technologie sexy pour justifier
l’assertion que les règles de toujours ne s’appliquaient plus, les marchés
financiers ont cependant accepté les prix fous de l’immobilier comme la
nouvelle normalité. Quand la bulle à éclaté un grand nombre d’investissements
classés AAA se sont révélés être pourris.
But what has really undermined trust is the fact that nobody knows where the financial toxic waste is buried. Citigroup wasn’t supposed to have tens of billions of dollars in subprime exposure; it did. Florida’s Local Government Investment Pool, which acts as a bank for the state’s school districts, was supposed to be risk-free; it wasn’t (and now schools don’t have the money to pay teachers).
Mais ce qui a réellement détruit la confiance est le fait que personne ne sait ou les déchets toxiques financiers sont enfouis. Citigroup n’était pas supposé avoir des dizaines de milliards de dollars d’exposition aux subprimes, mais les avait bien. Le Fond d’Investissement du Gouvernement de Floride, qui agit comme une banque pour les écoles publiques de la région, était supposé sans risque, ce n’était pas le cas (et maintenant les écoles n’ont pas l’argent pour payer les enseignants).
Article du Telegraph à propos du salaire des profs (en anglais).
Rédigé à 18:50 dans économie | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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