26 Nov.: Abu Dhabi Investment Authority
annonce acheter 4,9 % de Citigroup pour 7.5 milliards de dollars.
26 Nov.: Dubai
International Capital, une société de droit privé mais détenue par le
dirigeant de Dubaï, annonce avoir acheté une participation minoritaire dans Sony.
16 Nov.: Mubadala
Development Company, la société d’investissement du gouvernement d’Abu Dhabi, met 622 millions sur la table
pour acquérir 8 % de Advanced Micro Devices, un fabriquant de
puces électroniques.
29 Oct.: Dubai International Capital prend une
participation de 1,26 milliards de dollars dans Och-Ziff Capital
Management Group, le hedge-fund dirigé par Daniel Och.
22 Oct.: Citic
Securities, une banque d’investissement d’état chinoise, rend public
un accord pour investir 1 milliard de dollars dans Bear Stearns
et constitue un joint-venture avec cette dernière en Asie.
20 Sept.: Mubadala
Development Company, propriété du gouvernement d’Abu Dhabi annonce racheter
7,5% de Carlyle Group, un géant des fonds d’investissement,
pour 1,35 milliards $.
19 Sept.: La
Bourse de Dubaï, contrôlée par le gouvernement du pays, reprend 19,9%
de Nasdaq et achète 28% des parts que le marché des nouvelles
technologies détient dans la bourse de Londres, le London Stock
Exchange.
9 Aug.: Istithmar,
une société du gouvernement de Dubaï, remporte la prestigieuse société
joaillière: Barneys New York.
20 Mai: Le
gouvernement chinois prend 3milliards de dollars de participation dans le
groupe Blackstone, un autre fond d’investissement.
On pourrait aussi
ajouter :
La récente prise
de participation, à hauteur de 5% de la banque d’état russe Vnechtorgbank dans
E.A.D.S, maison mère d’Airbus.
Depuis Juin le quart du capital du n°3 de la grande distribution outre-Manche, Sainsburyest désormais aux mains d'un fonds qatari, Delta Two
Tu as raison Malakine, d'ailleurs je ne m'oppose pas aux fonds souverains d'une manière générale (bien que confiés à certains états ceux-ci puissent-être dangereux) je suhaite mettre en évidence la puissance du mouvement, qui, comme tu as pu le souligner, devrait nous engager à remettre totalement en cause notre politique industrielle notamment de désengagement de l'Etat. Il est fou de voir que nous privatisons des stés pour que des états, pas toujours alliés stratégiques, s'en emparrent.
Enfin le point de départ de cette analyse est l'effet dévastateur que ces fonds pourront avoir lors d'une crise économique et monétaire comme celle qui frappe actuellement les Etats-Unis puisque ceux-ci se trouvent aujourd'hui à la merci de ces fonds.
Rédigé par : rickyny | 29 novembre 2007 à 01:51
La prise de participation de VDB correspond à une logique industrielle. L'Europe a totalement tort de fermer la porte à la Russie pour un partenariat dans l'aéronautique.
Rédigé par : Malakine | 28 novembre 2007 à 22:52