Violente charge de Françoise Dugois ce matin sur France Inter. Quelques peu désabusée elle s'en prend à la modernité qu'il faudrait voir dans tout le bling bling l'inconséquence et et le superficiel de la vie politique française (actuelle?).
"Modernes, qu'ils disaient !
Ce matin, je suis profondément heureuse. Et je voudrais vous faire partager l'illumination qui a percé les nuages de la confusion mentale dans laquelle me plongeait, jour après jour, le feuilleton politique national.
C'est vrai, j'avais perdu tous mes repères, mais j'ai compris. Et ce matin, j'écris ton nom... modernité.
Car c'est bien de celà dont il s'agit. Nous sommes entrés dans l'ère MODERNE.
Moderne, le parler vrai du chef de l'état. La doxa élyséenne le répète inlassablement depuis ce jour funeste où Nicolas Sarkozy fut surpris à parler comme un charretier.
"Le chef de l'Etat est un français comme vous et moi. Derrière ce masque fier, se cache un coeur qui bat. "Et là, on a envie de répondre "prenez-nous pas pour des jambons !"
Moderne, cette volonté de casser les tables de la loi. C'est vrai quoi, ce conseil constituitonnel, on se demande bien depuis des années à quoi il sert ! Allez hop, j'enjambe les momies !!!! Raté. Les grands Anciens ont brisé l'élan de Sarko le Jeune.
Moderne, cette idée jaillie d'on ne sait quel cerveau confusionnel qui consiste à faire peser sur des enfants le poids d'une histoire de haine et de rage qu'ils apprendront de toute façon à connaitre par la grace de professeurs, souvent remarquables sur la question. Merci Simone Veil, qui a illuminé de sa sagesse ce brouillard.
Moderne, cette attitude générale qui consiste à bousculer, changer les codes, tourbillonner, accélérer, ralentir, revenir en arrière, repartir en avant, cette politique du Marsupilami qui ressemble surtout, depuis des semaines, à un dérèglement total de la machine.
Mais, Nicolas Sarkozy n'a pas l'apanage de la modernité.
Tenez, prenez le parti socialiste. Ultra moderne ces derniers temps. Propositions audacieuses, vision claire de l'avenir, ligne politique. On nage dans le contemporain. Moderne surtout, ce pèlerinage d'éléphants et de gazelles chez ce grand progressiste de Georges Frêche. Le congrès vaut bien une messe, noire, avec celui, comdamné qui dénonce le nombre de blacks en équipe de France mais détient des milliers de cartes pour le prochain congrès.
Moderne aussi, la presse. Désormais, on publie à peu près n'importe quoi, des SMS par ci, des phrases jamais prononcées par là. Et quand l'ex reine du 20H devient l'une des dirigeantes de la télévision extérieure, alors que son époux gère les affaires étrangères, et bien on se dit qu'il reste peut etre encore un espoir, celui d'aller élever des chèvres... bio... dans le Larzac.
Mais heureusement, les valeurs de la France éternelle perdurent : Jacques Chirac triomphe au salon en s'empiffrant de charcutaille. Bernadette est encore candidate au municpales en Corrèze. Gaston Flosse est réelu en Polynésie avec les voix d'Oscar Temaru. Et Lionel Jospin continue à tirer les ficelles, tout le monde lui faisant croire qu'il y a encore des marionnettes au bout.
Etre vraiment moderne, ce serait probablement d'accepter en son for intérieur qu'on s'est trompés... de style, de comportement et d'aiguillage. Echanger la stratégie du bras d'honneur contre celle de la sobriété, la stratégie de la communication contre celle de la vérité.
La modernité, ce serait certainement de se réformer pour ce peuple qui se demande aujourd'hui si le Sarkozy qu'il a élu en 2007 était un Sarkozy de composition, un merveilleux acteur déjà épuisé par le rôle.
Un peuple qui se demande également si l'opposition n'a rien d'autre à offrir qu'une misérable nuit des longs couteaux qui se profile déjà pour l'après 16 mars.
Bref, la modernité serait probablement synonyme de RESPECT et de DIALOGUE.
D'ailleurs, sur ces mots, j'me casse... pauvre.... ami... Et oui... je ne suis pas tout à fait moderne. Il y a des mots que j'ai encore du mal à prononcer en public."
Une chronique de Françoise Degois.
Salut OZ.
Comment s'étoner "de mauvaise foix", que l'élu fasse ,ce pour quoi il etait fait ?
Le traité passé , comment ne pas se douter que les sèrviteurs des bourges ,devront eux aussi se retrouver aux memes places a peut de choses prés que le rèste des citoyens déjas passablement largués par le "nouveau programme"?
La "justice" qui sèrt de justification aux injustices crases,que "tout le monde "s'éforce d'ignorer et surtout ne pas comprendre ...........etc(Beaumarchais)
Une once de malice ,devrait tout de meme vous mettre la puce a l'oreille quand aux buts tus de cette " modèrnité ".
Les institutions volent en éclat,grace aux citoyens impliqués , et pourtant ceux là,meme ,comme pour le beurre,l'argent du beurre ............. ne veulent pas du changement ,et veulent comme d'hab,concèrver leurs bons morceaux d'un air indigné ?:-D
C'est a croire que les gens ne savent pas ce qu'ils veulent ?;-)
Les pauvres;-)
Il faut peut etre assumer maintenant ?
Rédigé par : UN chouka | 10 mars 2008 à 08:35
Georges Frêche n'a jamais dit, que ce que disent 75% des Français.
D'ailleurs, moi qui ai épousé une femme noire, ai des petits enfants métis, j'ai été très fier que l'on reconnaisse les qualités supérieures des Noirs dans le football français !
D'autre part le journaliste qui avait lancé l'histoire des harkis, à reconnu avoir sorti la phrase de son contexte.
Je vis à Montpellier et si G. Frêche, est une grande gueule, personne n'a fait autant que lui pour les immigrés en France.... Alors ses propos de bobo coincée sur Frêche, Françoise Degois peut se les foutre...
Pour le reste, bien sûr que la "modernité" est souvent "ringarde" !!!
Beaumarchais n'était pas "moderne" et pourtant il avait déjà tout compris:
"Feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce qu'on ignore, d'entendre ce qu'on ne comprend pas, de ne pas voir ce qu'on entend..., voilà toute la politique."
Rédigé par : Ozenfant | 29 février 2008 à 11:17